Subtilement amère, la chicorée rouge de Trévise égaie les plats d'automne

À Cernier, dans le canton de Neuchâtel, les maraîchers Jonas Arjones et Marco Messina cultivent de nombreuses variétés de salades amères. Les chicorées rouges de Trévise, oblongues, seront récoltées avant les premiers gels.
14 novembre 2025 Margaux Mauran 
Un ensemble de feuilles épaisses protège la plante. Mais quand Jonas Arjones et Marco Messina les écartent, ils découvrent la salade telle qu'elle est vendue: un végtal composé de rouge et de blanc nacré.
@ Matthieu Spohn
Un ensemble de feuilles épaisses protège la plante. Mais quand Jonas Arjones et Marco Messina les écartent, ils découvrent la salade telle qu'elle est vendue: un végtal composé de rouge et de blanc nacré.
@ Matthieu Spohn
Un ensemble de feuilles épaisses protège la plante. Mais quand Jonas Arjones et Marco Messina les écartent, ils découvrent la salade telle qu'elle est vendue: un végtal composé de rouge et de blanc nacré.
@ Matthieu Spohn
Un ensemble de feuilles épaisses protège la plante. Mais quand Jonas Arjones et Marco Messina les écartent, ils découvrent la salade telle qu'elle est vendue: un végtal composé de rouge et de blanc nacré.
@ Matthieu Spohn

Au nord du Val-de-Ruz, à 800 m d’altitude, le Jardin des Turricules se love au pied des reliefs. Rendue humide par les pluies des dernières semaines, la terre nourrit encore de magnifiques légumes cultivés en plein champ, dont les rouges de Trévise.

«Nous produisons plusieurs variétés de ces salades, explique Jonas Arjones, l’un des deux responsables du domaine. Leurs couleurs sont magnifiques et les différents goûts sont plus subtils que l’on pourrait croire.»

À chaque ville sa variété

Les salades amères, assez peu gorgées d’eau, résistent mieux à l’hiver que des salades estivales plus tendres et sucrées. Néanmoins, le choix d’une variété ne s’improvise pas. «Après plusieurs essais, j’ai majoritairement planté la variété de chicorée la plus précoce pour être sûr que les légumes soient prêts avant que les grands froids n’arrivent, détaille le maraîcher. Pour obtenir les graines, je m’adresse directement à un semencier italien. Je les transmets ensuite à une entreprise qui en fait des plantons.»

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