En juin, l'or bleu reprend le chemin du grand bisse d'Ayent

Atout touristique indéniable, l'emblématique canal valaisan constitue une pièce essentielle du puzzle agricole et viticole du canton depuis 600 ans. Il a été mis en eau à la mi-juin.
29 juin 2025 David Genillard 
Chaque année, de nombreux élèves de la région assistent à la mise en eau du grand bisse d'Ayent. Président du consortage, Daniel Morard (ci-contre) se charge de leur conter l'histoire du canal.
© Cédric Raccio
Chaque année, de nombreux élèves de la région assistent à la mise en eau du grand bisse d'Ayent. Président du consortage, Daniel Morard (ci-contre) se charge de leur conter l'histoire du canal.
© Cédric Raccio
Chaque année, de nombreux élèves de la région assistent à la mise en eau du grand bisse d'Ayent. Président du consortage, Daniel Morard (ci-contre) se charge de leur conter l'histoire du canal.
© Cédric Raccio
Chaque année, de nombreux élèves de la région assistent à la mise en eau du grand bisse d'Ayent. Président du consortage, Daniel Morard (ci-contre) se charge de leur conter l'histoire du canal.
© Cédric Raccio
Chaque année, de nombreux élèves de la région assistent à la mise en eau du grand bisse d'Ayent. Président du consortage, Daniel Morard (ci-contre) se charge de leur conter l'histoire du canal.
© Cédric Raccio
Chaque année, de nombreux élèves de la région assistent à la mise en eau du grand bisse d'Ayent. Président du consortage, Daniel Morard (ci-contre) se charge de leur conter l'histoire du canal.
© Cédric Raccio

Le chenal de bois semble tenir miraculeusement à la paroi rocheuse. À quelques mètres de l’ouvrage, on mesure l’exploit qu’a constitué sa construction, dès 1424. Devenu iconique depuis qu’il orne les billets de 100 francs, le grand bisse d’Ayent incarne l’ingéniosité dont les Valaisans ont su faire preuve pour acheminer l’or bleu vers les pâturages et les vignes du Vieux-Pays.

«Les ouvriers se couchaient sur une planche au-dessus du vide, maintenue en équilibre par un contrepoids. Ils perçaient la roche et fichaient des poutres appelées boutsets.» Selon la légende, cette tâche périlleuse incombait aux jeunes hommes célibataires des familles démunies, qui payaient ainsi leur droit d’eau. Les plus riches pouvaient engager leurs deniers.

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