En Suisse, les vergers à haute tige font de la résistance

Grâce aux paiements directs qui récompensent leur valeur pour la biodiversité, les fruitiers à haute tige sont encore bien présents dans certaines parties du pays. On utilise leurs fruits pour préparer de nombreuses spécialités régionales issues d'une tradition vivace.
1 novembre 2025 Horace Perret
© Adobe Stock

Symboles d’une Suisse bucolique, les vergers à haute tige font partie de l’imaginaire helvétique au même titre que nos sommets alpins. S’ils dominaient le paysage de nombreuses régions au début du siècle passé, leur déclin a commencé dans les années 1950 face à l’urbanisation et la mécanisation croissante de la production agricole.

Leur population était encore estimée à 15 millions d’arbres au milieu du XXe siècle. Or il n’en reste aujourd’hui plus que 2,3 millions, soit une perte de 80%, répartis entre la Suisse orientale et centrale (Thurgovie, Saint-Gall, Lucerne et Zoug), le nord-ouest de la Suisse (Bâle-Campagne, Argovie et Jura) et quelques cantons romands.

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