À Fontaines, la production d'huile de colza coule de source

Au sein de la ferme des Vernets, située dans la commune de Val-de-Ruz (NE), Stéphane Challandes a inauguré son propre pressoir pour confectionner directement son huile de colza à partir des plantes qu'il cultive. Et garantir ainsi un circuit ultracourt.
12 septembre 2025 Marjorie Spart
Les graines de colza sont pressées dans l'ancien local de traite. L'huile est récupérée dans un bac avant de subir deux opérations de décantation. Le tourteau, soit le résidu de la plante, servira quant à lui de complément alimentaire aux animaux de la ferme.
© Matthieu Spohn
Les graines de colza sont pressées dans l'ancien local de traite. L'huile est récupérée dans un bac avant de subir deux opérations de décantation. Le tourteau, soit le résidu de la plante, servira quant à lui de complément alimentaire aux animaux de la ferme.
© Matthieu Spohn
Les graines de colza sont pressées dans l'ancien local de traite. L'huile est récupérée dans un bac avant de subir deux opérations de décantation. Le tourteau, soit le résidu de la plante, servira quant à lui de complément alimentaire aux animaux de la ferme.
© Matthieu Spohn
Les graines de colza sont pressées dans l'ancien local de traite. L'huile est récupérée dans un bac avant de subir deux opérations de décantation. Le tourteau, soit le résidu de la plante, servira quant à lui de complément alimentaire aux animaux de la ferme.
© Matthieu Spohn

La récolte a été effectuée début août. Depuis, les minuscules graines noires de colza sont stockées dans des grands sacs, dans l’attente d’être pressées directement sur place. Il y a quelques mois, Stéphane Challandes, propriétaire de la ferme des Vernets à Fontaines (NE), a acquis un pressoir avec l’aide de l’Association du projet de développement régional de Val-de-Ruz.

Il est fier aujourd’hui de dire qu’il possède sa propre petite huilerie où il transforme directement les plantes oléagineuses qu’il cultive. Et valoriser ainsi son colza bio en circuit court. «Désormais, tout est cultivé, récolté, trié, pressé et mis en bouteilles à la ferme», se réjouit l’agriculteur de 60 ans.

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