Nouveau cap pour un vigneron épris de liberté et de grand air
En contrebas, le Léman brille d’un éclat huileux sous le soleil matinal. Bruit du vent dans les feuilles qui habillent les vignes d’un vert encore tendre, murmure de l’autoroute plus haut dans le coteau, bourdonnement d’un moteur qui s’approche, toujours plus fort, puis le petit tracteur rouge apparaît en bringuebalant, dedans une haute silhouette tout juste calée dans la cabine trop exiguë.
Pile à l’heure. Fabien Vallélian s’extrait de l’habitacle, retire son casque antibruit, solide poignée de main, chien qui court entre les jambes, café fumant dans la fraîcheur de la cave.
Précurseurs du bio
C’est à l’autre bout du monde qu’il découvre la biodynamie. «J’ai appelé mon père pour lui dire qu’on devait s’y mettre, il était arrivé à la même conclusion. On s’est retrouvés là-dessus.» Le père, c’est Gérald, syndic de Saint-Saphorin, adepte de la première heure du bio, des vignes enherbées et du travail du sol un rang sur deux. «On s’entend bien. Alors bien sûr, on s’engueule souvent, mais on arrive toujours à se parler!»
+ D’infos happyfaby.ch
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