De son crayon expressif, il redonne vie aux espèces disparues
Il aime bien jeter des pavés dans la mare, pour contrarier l’oubli. À la manière d’un paléontologue, Marcel Barelli, dessinateur et réalisateur de films d’animation à Genève, remonte le temps, cherche les traces, comble l’amnésie de l’histoire du vivant à grands coups de feutre noir.
Après le Bestiaire helvétique et le Bestiaire désenchanté, voilà donc le Bestiaire de la 6e extinction. Soit 432 pages consacrées aux vertébrés disparus, du XVe siècle à nos jours. Un volume qui a l’air d’une encyclopédie, mais qui se veut surtout un cri d’alarme face à une biodiversité en chute libre.
Entre gibier et ménagerie
À chaque page, on retrouve sa griffe. Ces animaux aux grands yeux rigolos et expressifs, croqués à grands traits, entre style cartoon et réalisme. «J’essaie de rendre le mood négatif de ce monde, mais en le prémâchant pour le rendre plus digeste par l’humour et l’ironie», dit celui qui a commencé par s’enticher des dinosaures – c’est un raptor qui lui sert de dérouleur de scotch sur le bureau – avant d’étendre sa curiosité à toutes les espèces éteintes.
+ D’infos Marcel Barelli, Bestiaire de la 6e extinction, Éditions 41, 432 pp.
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