Sur le sentier de l'harmonie, on trace la voie au VTT pour éviter que cela ne déraille

Qu’ils soient plats, vallonnés, ou montagneux, les paysages suisses sont plébiscités par un large panel de cyclistes de tous niveaux. En plein développement, le vélo électrique rend accessible des itinéraires qui, sans assistance, ne seraient réservés qu’aux sportifs. De ce fait, le nombre d’usagers des sentiers croît et la cohabitation entre les différents usagers s’avère parfois difficile. Pour dissiper ces tensions, l’officialisation de parcours est incontournable.

Elle comprend la détermination des tracés, la consultation des différentes entités impactées et la mise en place d’un balisage qui canalise le passage des pratiquants. Cette démarche implique les cantons, des régions, des communes et des associations. La fondation SuisseMobile, interlocutrice pour les différentes parties prenantes, est pour sa part chargée d’élaborer les bases de la planification du réseau cyclable suisse, sur mandat de l’Office fédéral des routes (OFROU).

Une succession de démarches

Pour éviter les conflits ou une dégradation des milieux naturels, des phases de consultation jalonnent la création d’un itinéraire. Pour commencer, les structures locales inventorient les chemins empruntés par les vététistes. Elles s’appuient pour cela sur les associations régionales, les clubs, les traces GPS trouvées sur les applications en ligne ou encore les offices du tourisme. Ensuite, une première version est soumise à différents services cantonaux, dont ceux en lien avec la faune et la flore, les forêts, le sport et l’agriculture.

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