«Nous devons nous réadapter aux exigences de la vie dans les régions alpines»
Vous prenez vos fonctions au terme d’une année où les aléas de la météo se sont multipliés. Quel regard portez-vous sur 2025?
Cette année a été particulièrement marquante et je comprends combien ces événements ont touché les citoyens. Pour ma part, je suis tourné vers l’avenir: il y a énormément à faire. Nous sommes par exemple encore en train de traiter les mesures d’urgence des inondations de juin 2024. Lorsqu’un événement est terminé ou qu’une situation se stabilise, il reste encore énormément de travail au sein de l’administration.
Faut-il se préparer à abandonner certaines régions trop exposées?
C’est un choix politique qui dépasse ma sphère de responsabilité. Le rôle du Service des dangers naturels consiste à sécuriser les endroits avec les moyens techniques actuels. La gestion du risque a aussi énormément progressé, des moyens de surveillance à la préparation des états-majors de crise et de la population aussi. Je pense que l’on pourra continuer à habiter dans ces vallées, mais il faudra sans doute être mieux préparé aux exigences de la vie dans ces régions, accepter par exemple d’être coupé du monde à certaines périodes et y être prêt logistiquement.
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