Depuis vingt ans, La Libellule ravit les grands et les petits naturalistes
«Jamais on n’aurait imaginé que ça prendrait une telle ampleur.» Mathieu Bondallaz, qui prononce ces mots, est naturaliste. Ce métier, qui a vu son apogée autour du XVIIIe siècle lorsque les sciences naturelles étaient encore un terrain à défricher, est aujourd’hui fait de scientifiques récoltant et étudiant des spécimens naturels. Ou, comme le résume le Genevois, «des gens qui connaissent la nature et qui peuvent en parler».
À La Libellule, Mathieu Bondallaz n’est pas seul. Codirecteur en binôme avec David Bärtschi, après avoir fondé l’association genevoise en 2004 avec un troisième comparse aujourd’hui décédé, il est entouré de huit collègues. Leur but: rendre accessibles au grand public leurs connaissances généralistes sur la nature, trop souvent limitées au monde de la recherche académique.
Précieux soutiens
La deuxième explication du succès est d’ordre financier. «Dans un modèle de ce type, si on veut ne vivre que de ça, le problème principal est que les excursions ne sont pas rentables, précise Mathieu Bondallaz. Ou alors, il faudrait demander un prix exorbitant.»
Vous voulez lire la suite de cet article ?
Profitez d'un accès illimité à toutes nos publications en format numérique
Les bonnes raisons de s'abonner
- · Accès à l'ensemble de nos contenus en ligne
- · Accès à des articles et des podcasts exclusifs
- · Accès à toutes nos éditions (e-paper)
- · Accès à nos hors-séries et suppléments (e-paper)
- · Accès à des avantages réservés à nos abonnés
Déjà abonné·e ? → Se connecter