Depuis vingt ans, La Libellule ravit
les grands et les petits naturalistes

En 2004, une petite association de Genève commençait à offrir des excursions naturalistes 
au public. Devenue grande, elle fait désormais vivre une quinzaine d'employés. Comment expliquer son succès?
13 septembre 2024 Milena Michoud
La Libellule (codirigée par Mathieu Bondallaz et David Bärtschi) développe son offre autour de deux axes: d'un côté, son centre nature au Pavillon Plantamour, et de l'autre, des excursions à l'extérieur. Celles-ci permettent de découvrir des coins insoupçonnés du canton de Genève.
© La Libellule
La Libellule (codirigée par Mathieu Bondallaz et David Bärtschi) développe son offre autour de deux axes: d'un côté, son centre nature au Pavillon Plantamour, et de l'autre, des excursions à l'extérieur. Celles-ci permettent de découvrir des coins insoupçonnés du canton de Genève.
© La Libellule
La Libellule (codirigée par Mathieu Bondallaz et David Bärtschi) développe son offre autour de deux axes: d'un côté, son centre nature au Pavillon Plantamour, et de l'autre, des excursions à l'extérieur. Celles-ci permettent de découvrir des coins insoupçonnés du canton de Genève.
© La Libellule

«Jamais on n’aurait imaginé que ça prendrait une telle ampleur.» 
Mathieu Bondallaz, qui prononce 
 ces mots, est naturaliste. Ce métier, qui a vu son apogée autour du XVIIIe siècle lorsque les sciences naturelles étaient encore un terrain à défricher, est aujourd’hui fait de scientifiques récoltant et étudiant des spécimens naturels. Ou, comme le résume le Genevois, «des gens qui connaissent la nature et qui peuvent en parler».

À La Libellule, Mathieu Bondallaz n’est pas seul. Codirecteur en binôme avec David Bärtschi, après avoir fondé l’association genevoise en 2004 avec un troisième comparse aujourd’hui décédé, il est entouré de huit collègues. Leur but: rendre accessibles au grand public leurs connaissances généralistes sur la nature, trop souvent limitées au monde de la recherche académique.

Précieux soutiens

La deuxième explication du succès est d’ordre financier. «Dans un modèle de ce type, si on veut ne vivre que de ça, le problème principal est que les excursions 
ne sont pas rentables, précise Mathieu Bondallaz. Ou alors, il faudrait demander un prix exorbitant.»

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