Plutôt que de lutter contre les gelées de printemps, des vignerons concentrent leurs efforts sur la prévention, en différant la taille, optant pour une baguette de secours ou pariant sur un couvert végétal protecteur.
Malgré une récolte 2021 amputée d’un gros tiers en raison de la météo et la sortie de huit exploitations de la filière, celle-ci garde le cap. Et croit à une meilleure année pour une culture qui reste rentable.
Pourtant obligatoire pour les producteurs labellisés, le matériel de réplication conforme à la réglementation sur le bio reste marginal sur le marché. En cause, une offre restreinte et une législation floue.
En pleine campagne argovienne, l’entreprise de Jürg et Karin Rüttimann est l’une des rares exploitations horticoles à ne produire que des fleurs coupées. Avec un succès que la pandémie a encore accru.
L’interprofession du fameux fromage ne veut plus de cette technologie, et la fin du délai transitoire qu’elle a fixé approche. Certains paysans s’adaptent, d’autres quittent la filière. Dans les campagnes, la grogne enfle.
La profession et la recherche se mobilisent pour trouver des solutions afin de préserver la culture betteravière du syndrome des basses richesses et de la jaunisse virale. En misant sur la combinaison de divers outils.
Que réservera 2022 aux paysans suisses? La plupart des défis qui les attendent relèvent de choix de société. L’occasion de faire le point avec Christian Hofer, directeur de l’Office fédéral de l’agriculture.
L’accueil à la ferme de personnes en rupture devient une réelle source de diversification pour les exploitants. Les initiatives se multiplient pour que la filière acquière un véritable statut auprès des pouvoirs publics.
Les arcanes administratifs du micromaraîchage font désormais l’objet d’une offre spécifique de la vulgarisation vaudoise. Une première en Suisse, qui répond à un besoin croissant.
En Singine, Anita Brülhart gère avec professionnalisme un poulailler de 200 cailles du Japon. Elle commercialise elle-même les produits de leurs pontes, tels quels ou sous forme de délices divers.
Le cannabis en plein champ représente indéniablement une opportunité pour les agriculteurs suisses. Sous réserve d’affermir les conditions d’accès à un marché qui souffre de nombreuses zones floues.
Parmi les médecines complémentaires destinées aux animaux de rente, ce soin énergétique convainc de plus en plus d’exploitants. Accessible à tous, elle demande d’abord de considérer l’animal comme un être conscient.