Sur les chantiers, les terrains vagues font le jeu des envahissantes
Alors que le commerce mondial et les transports ont introduit des espèces invasives depuis des siècles, le réchauffement climatique agit depuis quelques décennies en modifiant les conditions écologiques, notamment sur les chantiers de construction, là où le terrain est offert à l’appétit des envahisseuses.
Contrairement aux prairies ou aux forêts, les surfaces de chantier sont fragilisées par le terrassement, le piétinement et l’exposition au soleil. «Ce sont des sols nus, perturbés, secs, où les espèces indigènes sont moins rapides à s’implanter. Les invasives, elles, en profitent, elles aiment particulièrement ces conditions difficiles», observe Cristina Duarte ingénieure en environnement et cheffe de projet en écologie appliquée chez Prona à Bienne.
Des terres biologiquement contaminées
Face à ces menaces, les règles se sont durcies. Aujourd’hui, la présence de néophytes envahissantes fait partie intégrante des études d’impact sur l’environnement (EIE) et du suivi environnemental de réalisation (SER) des chantiers. «Les ingénieurs en environnement doivent contrôler le chantier et, si nécessaire, lutter contre ces plantes avant, pendant et après la construction», détaille Cristina Duarte.
+ D’infos infoflora.ch; lausanne.ch/plantes-envahissantes
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