fribourg, Fribourg

Balade entre la ville et nature

Remonter les gorges sauvages du Gottéron permet d’admirer de près les grandes falaises en molasse. Pierre que l’on retrouve avec plaisir quelques kilomètres plus loin, taillée et magnifiée, en Basse-Ville de Fribourg.

Son nom fait immédiatement penser à l’équipe de hockey sur glace de la ville. Mais le Gottéron, c’est avant tout une rivière, rejoignant les flots de la Sarine en Basse-Ville de Fribourg. Remonter ses gorges est une promenade prisée et aisée. Ce cours d’eau, dont le nom dériverait du latin caldarione, signifiant «vallée encaissée», permet de s’échapper de la cité pour se plonger dans une forêt bien vivante, à voir les nombreuses traces d’animaux dans la neige, seuls êtres à nous avoir précédés ce matin-là sur les passerelles traversant les méandres du Gottéron. Le retour en ville se fait par les hauts de la vallée. Une fois les remparts franchis, la descente est somptueuse. De la chapelle de Lorette, la vue sur l’ensemble de Fribourg, ses maisons moyenâgeuses accolées les unes aux autres et le pont de la Poya en arrière-plan, vaut le détour à elle seule.

étapes

1. Fontaine de la fidélité

La balade commence au pied de la fontaine de la Fidélité, sur la place de la Palme, en Basse-Ville de Fribourg. Cette œuvre de style Renaissance a été sculptée par Hans Gieng en 1553. Elle mérite qu’on l’admire avant de prendre le chemin des gorges.

2. Passerelles

Sur le sentier du Gottéron, on oublie rapidement le tumulte de la ville. On laisse la pisciculture et la Pinte des Trois-Canards derrière nous, en nous enfonçant dans la forêt. Le cadre est sauvage, mais la marche facilitée par de nombreuses passerelles et des escaliers. Des coins pique-nique invitent à une pause bienvenue.

3. À travers champs

Arrivé à la ferme d’Ameismühle, blottie dans le vallon, on quitte les gorges pour gravir la colline, toujours en suivant les itinéraires pédestres. On se retrouve
alors en rase campagne, près de fermes foraines. Cap ensuite sur Bourguillon, à travers les bois, dans le calme.
Les fermes se font rares, le plat fait du bien aux mollets. Le chemin, difficilement visible à cause de la neige, rejoint celui de la piste Vita juste avant le village.

4. Jolie chapelle

En traversant le quartier de villas de Bourguillon, on franchit les remparts de Fribourg pour arriver à la chapelle de Lorette. Mais c’est celle de Saint-Jost, en contrebas, qui est la plus étonnante. Menue, on dirait que sa construction n’a pas été achevée. La descente vers la Sarine peut se faire par la route ou en empruntant les 195 marches de l’escalier situé derrière l’édifice.

5. Pont de Berne

On termine notre tour par le pont de Berne, construit en 1250. Il est l’un des cinq ouvrages traversant la Sarine en Basse-Ville. Aujourd’hui, il est l’unique pont couvert encore existant à Fribourg et serait même l’un des plus anciens de Suisse. Il n’y a pas de trottoir et il est impossible pour les voitures de s’y croiser. Ce qui ne doit toutefois pas empêcher les piétons de prendre le temps d’admirer l’enchevêtrement de poutres massives.

Texte(s): Céline Duruz
Photo(s): Céline Duruz

infos pratiques

Y aller

En transport public
En train jusqu’à Fribourg, puis prendre le bus NFB4 (Auge Sous-Pont) à la gare routière, voie 12, jusqu’à l’arrêt Palme.
En voiture
Jusqu’à Fribourg.

Le parcours

Boucle de 8,5 km, 277 m de dénivelé, à réaliser avec de bonnes chaussures en 2 h 30.

Se restaurer

Au début des gorges, à la Pinte des Trois-Canards (ouverte du mercredi au dimanche),
tél. 026 321 28 22. En Basse-Ville, sur la place du Petit-Saint-Jean, le Restaurant Aux Tanneurs, tél.026 535 90 94. (www.auxtanneurs.ch).